création 2024
Yvann Alexandre et Doria Belanger
12 chorégraphes, 22 interprètes
Un voyage dans le vivant, une création au cœur d’une expérience d’Êtres et de corps au temps présent
Festival Waterproof 2024 Le Triangle cité de la danse Rennes
Mille Plateaux CCN La Rochelle
Collection Lambert - Les Hivernales CDCN Avignon
VIADANSE - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Festival Conversations 2024 Cndc Angers en partenariat avec le THV - SCIN Saint-Barthélemy-d'Anjou
Un voyage dans le vivant, une création au cœur d’une expérience d’Êtres et de corps au temps présent.
En une série de rencontres artistiques filmées par le seul prisme du mouvement dansé, le film donne à voir la richesse d’une galaxie chorégraphique nourrie de rencontres et de paysages éclectiques, des bords de Loire aux toits de Tunis, en passant par les forêts enneigées du Québec.
Marquant trente ans de création et de rencontres, Une île de danse est une création vivante, poétique et visuelle, intergénérationnelle, co-écrite par le chorégraphe Yvann Alexandre et la réalisatrice Doria Belanger. Ils nous invitent dans un espace-temps poétique où sont convoqués fragments de répertoires chorégraphiques et conversations dansées. De lieux de cœur en lieux traversés, la rencontre des corps et des humanités est partout. Le lâcher-prise humain et artistique, les liens et les parcours, dessinent l’enjeu du film : Qui sommes-nous réunis ?
© Léopold Belanger
En mars 2022, je suis contactée par Yvann qui est à la recherche d’un.e réalisateur.rice avec qui collaborer sur un film de danse. Nous ne nous connaissions pas encore, n’avions jamais vu le travail de l’autre mais une personne chère à chacun nous a mis sur le même chemin. La rencontre a lieu et l’envie de travailler ensemble est immédiate, portée par l’amour des belles choses et l’envie de vivre une grande aventure commune par le prisme de la danse.
Yvann a toujours eu à cœur de poser un regard filmique sur ces pièces c’est pourquoi chacune d’entre elles ont été filmé/capté au moment de leur création.
Avec Une île de danse nous allons évidemment plus loin qu’une simple captation de spectacle en imaginant un véritable voyage au cœur de 30 années de créations.
Je suis réalisatrice mais aussi danseuse et chorégraphe et j’aime m’affranchir de la narration imposée par le scénario de cinéma afin de toucher, émouvoir, faire réfléchir, dans ce langage universel qui passe par le corps dansant, chorégraphié. Mon approche se veut naturelle, sans artifice, au service de l’émotion provoquée par le mouvement. Et je pense que c’est ce qui a plu à Yvann, il souhaitait avec ce projet de film se détacher de son oeuvre et en quelque sorte la confier /l’offrir à quelqu’un. Il lui fallait derrière la caméra un personne qui puisse comprendre et saisir le mouvement et être à l’écoute des corps.
Ce qui m’a frappé dans l’approche d’Yvann c’est que quand bien même son désir était de créer un film sur son territoire et autour de son œuvre, il ne souhaitait pas un film sur lui mais véritablement sur la rencontre. L’aventurière anglaise Felicity Aston après avoir traversé en solitaire l’Antarctique pendant 59 jours déclarait ceci : “j’existe dans « l’espace » entre moi et les autres”. C’est précisément ce que nous souhaitons filmer ici.
Yvann sera alors le noyau central de cette constellation d’artistes et de danses. Non pas comme si tout était centré sur lui mais plutôt comme un fil conducteur, un relais de transmission… permettant à chacun de s’exprimer et de proposer une brique différente qui donne son sens à l’édifice global. Le film sera entièrement tourné en extérieur en lumière naturelle dans des espaces naturels et du patrimoine. L’immersion dans la nature (bord de mer, forêt…) est selon moi propice au lâcher prise et à la connexion des corps. Ainsi on reviendra à l’origine du geste pour trouver une forme d’épure et de vérité. Afin de filmer concrètement ces subtils moments de connexion, la caméra se mettra au service des corps, soit en étant au plus proche d’eux pour donner toute la place aux micro-mouvements et les accentuer voire les décupler soit au contraire en en prenant de la distance, en les noyant dans le paysage comme pour créer un effet d’ordre naturel.
La nature et l’extérieur seront un terrain visuel commun pour l’ensemble du film qui sera tourné dans une quinzaine de lieux différents. Pour la direction de la photographie, je m’associe à Léopold Belanger, avec qui je travaille depuis plusieurs années sur mes films de danse. Disposant d’une vraie culture en matière de regard sur les corps en mouvement, Léopold est également réalisateur de documentaires, ce qui lui permet de toujours composer avec le réel et d’exploiter les lieux de tournage et la lumière naturelle de manière à la fois experte et sensible.
Enfin, pour une sensation d’immersion totale au coeur de toutes ces conversations de corps, humains et organiques, la partition sonore construite par Jérémie Morizeau notre compositeur original sera primordiale. Son travail se concentrera sur des textures qui prendront forme petit à petit afin de construire une création musicale organique qui s’enrichit également d’harmoniques de machines, synthétiseurs et échantillonneurs.
De plus, la présence d’une voix off, celle d’Yvann Alexandre viendra ponctuer régulièrement les séquences sonores et dansées afin de tisser toujours plus finement tous les éléments de ce film afin d’en percevoir le pouls commun. Il pourra s’agir d’un dialogue imaginaire avec un artiste disparu, un souvenir raconté ou simplement la description d’une émotion, d’une sensation.
Au final, Une île de danse se donnera à voir comme un voyage filmique mêlant corps dansants, matière organique et voix intérieure, qui transporte le spectateur dans les arcanes de la création et de la psyché d’Yvann Alexandre, son île rêvée, où tout s’invente et se réinvente.
Durée
57 minutes
Crédits
Une création de Yvann Alexandre et Doria Belanger
d’après une idée originale de Yvann Alexandre
Réalisation Doria Belanger
Chorégraphie Yvann Alexandre, d’après le répertoire de la compagnie yvann alexandre 30 ANS DE DANSE ! 1993-2023
Assistants chorégraphiques Félix Maurin et Claire Pidoux
Direction de la photographie Léopold Belanger
Musique originale Jérémie Morizeau, Charles-Baptiste, Alexandre Chatelard
Avec Brigitte Asselineau, Louis Barreau, Selim Ben Safia, Rita Cioffi, Amala Dianor, Stéphane Imbert, Aëla Labbé, Mickaël Phelippeau, Harold Rhéaume, Alban Richard, Ambra Senatore, Loïc Touzé, Pauline Bigot, Joséphine Boivineau, Nicholas Bondu-Bellefleur, Lucile Cartreau, Camille Cau, Kévin Ferré, Max Fossati, Lucie Garault, Alexis Hedouin, Sofian Jouini, Feteh Khiari, Louis Nam Le Van Ho, Evan Loison, Mathilde Maire, Félix Maurin, Fabien Piché, Claire Pidoux, Carol Prieur, Salsabil Souissi, Cybille Soulier, Marie Viennot, Lisa Vilret, Yvann Alexandre et Doria Belanger
Association C.R.C – compagnie yvann alexandre
Productrice Anne Rey
Directrice de production Angélique Bougeard
Chargée de production Enora Benard
PANORAMA
Productrice Angèle De Lorme
Comptable de production Sterenn Hall
Montage Léopold Belanger
Mix son et bruitages Jan Vysoky
Studio de mixage CAIROS
Étalonnage Douglas Dutton
Chargée de communication Adèle Locq
Graphisme et générique Alexandre
une production
Association C.R.C – compagnie yvann alexandre
en coproduction avec
PANORAMA
Partenariats THV – SCIN « Art, enfance et jeunesse » – Saint-Barthélemy-d’Anjou, Le Triangle – Cité de la Danse – Rennes, VIADANSE – Centre Chorégraphique National de Bourgogne Franche-Comté – Belfort, Mille Plateaux – Centre Chorégraphique National – La Rochelle, Scènes de Pays – SCIN « Art en territoire » – Beaupréau-en-Mauges, Al Badil – Tunis, La Rotonde – Québec
Soutiens L’État – Ministère de la Culture, ONDA – Office national de diffusion artistique dans le cadre du dispositif Écran vivant, DRAC des Pays de la Loire, Région des Pays de la Loire, Département de Loire-Atlantique, Département de Maine-et-Loire, Ville de Nantes, OFQJ – Office Franco-Québécois pour la jeunesse
Remerciements TU-Nantes, Cour et jardin à Vertou, Le Pont Supérieur à Nantes, Centre Chorégraphique National de Nantes, Domaine de la Brulaire à Gesté, La Chambaudière, Domaine de la Garenne Lemot – Grand Patrimoine de Loire-Atlantique à Gétigné, Parc des Ardoisières à Saint-Barthélemy-d’Anjou, Parc du Château de Pignerolle à Saint-Barthélemy-d’Anjou, Domaine national du Château d’Angers – Centre des Monuments nationaux, ENSA Nantes, Association L’âge de la tortue à Rennes, Théâtre El Hamra à Tunis, INP – Institut National du Patrimoine de Tunisie, ONTT Office National du Tourisme Tunisien, Ville de Belfort – Service Musée(s) – La Citadelle de Belfort, Le Fils d’Adrien danse Québec, Domaine Dejro à Château-Richer, Espace 215 Montréal, Agence Mickaël Spinnhirny, Numeridanse
- TU-Nantes
- Le Triangle, Cité de la danse – Rennes
- THV SCIN « Art, enfance et jeunesse » – Saint-Barthélemy-d’Anjou
- VIADANSE – CCN de Bourgogne Franche-Comté – Belfort
- Cour et jardin – Vertou
- Théâtre El Hamra – Tunis
- Scènes de Pays SCIN « Art en territoire » – Beaupréau-en-Mauges
- Théâtre Le Foirail – Chemillé-en-Anjou
- La Rotonde centre chorégraphique de Québec
- Centre Chorégraphique National de Nantes
- Le Pont Supérieur Nantes
- Espace 215 – Montréal
- Les bords de Loire – Mauves-sur-loire
- Le Cul du moulin – Orée d’Anjou
- Domaine de la Garenne Lemot – Gétigné
- Domaine National du Château d’Angers
- Toit de l’ENSA – Nantes
- Plage de Sauveterre – Les Sables d’Olonne
- Parc des Ardoisières – Saint-Barthélemy-d’Anjou
- Parc du Château de Pignerolle – Saint-Barthélemy-d’Anjou
- Toit du Triangle, cité de la danse – Rennes
- Fôret de Brocéliande – Paimpont
- Les bords de Maine – Aigrefeuille-sur-Maine
- Domaine de la Brulaire – Gesté
- Citadelle de Belfort
- Étang de l’Or Mauguio – Montpellier
- Domaine de Château Richer – Québec, Canada
- Côte-de-Cap-Rouge – Québec
- Parc Jean Drapeau – Montréal, Canada
- Ghar-El-Melh – Bizerte, Tunisie
- Toit de Tunis, Tunisie
Yvann Alexandre – chorégraphe
Dès ses débuts, les moteurs de création d’Yvann Alexandre découlent de la rencontre humaine. Il démarre ses processus par la transmission, pour cheminer ensuite à l’écriture d’une oeuvre. Il est un chorégraphe qui regarde le monde, droit dans la danse, qui cartographie précisément l’écho du monde en lui, avec attention, délicatesse, absorbant les fluctuations passagères, les aléas, demain est avant tout une chorégraphie qui s’ignore.
Avec un attachement particulier à l’écriture du mouvement et ce, avec fidélité à la notion de ligne, il s’est imposé comme le représentant d’une danse abstraite. Sa gestuelle très précise fourmille de détails et s’organise comme une calligraphie de l’intime. Sa manière de composer sur partition avec une notation personnelle, se permet de s’affranchir aujourd’hui de ses propres codes, au profit d’une interaction directe avec les interprètes. La compagnie yvann alexandre, fête la saison prochaine 30 ANS DE DANSE !
Né à La Roche-Sur-Yon en 1976, Yvann Alexandre débute en amicale laïque et au conservatoire de sa ville de naissance, puis à celui de la Rochelle. Il poursuit son parcours à Montpellier au sein d’Epsedanse et fréquente en parallèle le CCN de Montpellier nouvellement dirigé par Mathilde Monnier. C’est donc à seize ans qu’il compose ses premières pièces, et crée sa compagnie en 1993 à Montpellier. Il réalise sa première création pour les Hivernales d’Avignon et Montpellier Danse. En plus de ses créations, présentées sur de nombreuses scènes et festivals prestigieux en France et à l’étranger, il est aussi l’invité des Conservatoires nationaux Supérieurs de Paris et de Lyon, de Québec et Montréal, ou encore du Centre Chorégraphique National de Nancy et de la Nordwest Tanzcompagnie en Allemagne.
En parallèle de son travail de créateur, il assume également la direction artistique du Théâtre Francine Vasse à Nantes avec un projet innovant qui démarre par la transmission pour arriver à l’oeuvre : Les Laboratoires Vivants. Yvann Alexandre est Administrateur délégué à la danse de la SACD depuis 2023.
Doria Belanger – chorégraphe et vidéaste
Danseuse, chorégraphe et vidéaste, Doria Belanger s’est initialement formée à la danse contemporaine en tant que danseuse-interprète en France (formation Coline) et en Angleterre (London Contemporary Dance School), collaborant avec, entre autres, les Ballets C de la B, Mathilde Monnier, Emanuel Gat, Ben Duke ou plus récemment Mélanie Perrier au sein de la Compagnie 2Minimum.
Depuis 2015, elle développe un travail personnel qui se donne à voir sous la forme d’installations vidéo, de films dansés et de propositions chorégraphiques in situ. Ce chemin l’intéresse en ce qu’il permet de « capturer la danse », en conjurant la dimension éphémère du spectacle vivant tout en l’enrichissant d’une dimension picturale. Sa première installation vidéo DONNEZ-MOI UNE MINUTE, projet fil rouge de portraits vidéo dansés, a déjà été présentée dans plus d’une vingtaine de théâtres et centres d’arts sensibles à la pluridisciplinarité, et notamment dans le cadre de la sélection officielle de Nuit Blanche Paris 2021.
Elle initie JOULE en 2020, une proposition consacrée à la notion d’énergie(s) mettant en résonance corps et environnement, qui se déploie sous la forme d’une installation vidéo et d’une pièce chorégraphique déambulatoire en espaces naturels. En 2023, parallèlement à la réalisation d’un nouveau film dansé, elle avance sur la création de son premier solo mêlant danse et vidéo live.
Léopold Belanger — directeur de la photographie
Fort d’une formation en cinéma à l’université de Concordia à Montréal, Léopold part en 2014 pour le Myanmar (ex-Birmanie) avec l’idée d’approfondir ce goût pour l’image et les histoires que l’on peut raconter avec.
Véritablement happé par l’énergie d’une culture dont il ignorait encore tout, il se lance dans l’écriture et la réalisation de films et séries documentaires qui le mèneront aux quatre coins du pays. Pendant quatre années, Léopold combine cette passion pour l’image et un goût certain pour l’aventure – partie intégrante de la première équipe de tournage ralliant la chaîne de l’Himalaya à l’archipel des Mergui, photographiant les volcans de Java ou encore les tribus du Sarawak. En 2019, il embarque en tant que réalisateur au sein de l’expédition The Last Overland, une épopée routière de plus de 20.000Km en 110 jours reliant Singapour à Londres et qui donnera naissance à une série documentaire de quatre épisodes diffusée en Angleterre et dans le monde.
C’est après une première collaboration sur une série de portraits de danseurs birmans pour le projet DONNEZ-MOI UNE MINUTE que Léopold, de retour en France, s’engage comme chef opérateur dans l’aventure JOULE, le nouveau projet vidéo de Doria Belanger, ou comme collaborateur mise en scène de son prochain film VENT APPARENT. Travailler étroitement avec Doria Belanger lui permet de porter un regard affûté sur la danse et de développer une nouvelle manière de donner à percevoir le mouvement, entre approche humaniste et sens du paysage.
Félix Maurin — artiste chorégraphique
Dès l’enfance, la pratique des arts martiaux a éveillé chez lui un goût pour le mouvement. Félix Maurin a intégré la formation de danse du conservatoire de Toulouse puis le conservatoire national supérieur de musique et danse de Lyon.
Il s’investit dans des recherches et de créations avec La Being Compagnie et le percussionniste Quentin Dubois. Les rencontres avec des chorégraphes comme Hervé Robbe, Yuval Pick, Shlomi Tuizer et les membres du collectif Loge 22 l’ont inspiré et ont nourri ses recherches artistiques personnelles.
Félix est interprète ou performeur dans diverses créations de Sylvie Giron, David Hernandez, Christian Bakalov, Nathalie Pernette, Louis Barreau, Filipe Lourenço, la compagnie B&N (de Bénédicte Le Lamer et Nathan Freyermuth), Michèle Murray et Yan Raballand. Il rejoint la compagnie yvann alexandre pour la nouvelle création Se méfier des eaux qui dorment en 2020.
Jérémie Morizeau — créateur sonore
Formé en 1998 à la régie son dans le spectacle vivant, Jérémie Morizeau fait ses premiers pas en accueillant diverses compagnies et groupes de musique dans divers lieux (Banlieue Bleue en Seine-Saint-Denis, le lieu unique à Nantes, Théâtre ONYX, Festival Soleil Bleu, Jour de Fête à St–Herblain…), se donnant l’occasion de rencontrer des compagnies de danse et de théâtre à qui il a proposé ses services de technicien et concepteur d’environnements sonores et musicaux.
Depuis 22 ans, il a accompagné en création et en tournée le Théâtre du Rictus, le Théâtre de l’ultime, la Compagnie Meta Jupe, la Compagnie NGC25, la Compagnie Ester Aumatell, la Crazy Bird», le Bouffou Théâtre, la Cie Caterina Sagna, la compagnie yvann alexandre, Wajdi Mouawad, et la Compagnie de Louise..
Claire Pidoux — artiste chorégraphique
Après s’être formée au conservatoire de La Rochelle, en 2006, Claire Pidoux intègre la cellule d’insertion professionnelle du CCN – Ballet de Lorraine sous la direction de Didier Deschamps.
En 2007-2008, elle interprètera quelques pièces au sein du ballet telles que Les Noces de Bronislava Nijinska, La Divine Comédie de Joëlle Bouvier, Mariage de Tero Saarinen et Hymnen de Didier Deschamps, Lia Rodriguez et Gérard Fromanger. Par la suite, elle travaillera auprès des Cie Karine Saporta et Cie Chriki’Z.
Elle débute sa collaboration avec Yvann Alexandre en 2008 pour la création Venenum Amoris et poursuivra en reprenant les petites pièces, extraits du répertoire d’Yvann Alexandre. Depuis, elle a également collaboré à Projet Jumeaux en 2010-2011, Solo Mozart en 2012, Blanc-Sèv et La Pudeur de L’Echo en 2013, Les Soli Noirs en 2015, BLEU. et Les Fragments Mobiles en 2017, Origami – Eclats Performatifs et Miniatures en 2018 et Circulations en 2019. De plus, depuis plusieurs années, elle assiste Yvann Alexandre pour ses projets ou créations auprès des publics amateurs ainsi que quelques pièces de la compagnie.
Brigitte Asselineau
Elle étudie les techniques Graham, Limon et Nikolaïs avec Christine Gérard avant de rejoindre le CNDC d’Angers en 1980 dirigé par Alwin Nikolaïs. Auprès d’Anne Koren, Jean Pomarès et Ruth Barnes, elle étudie la technique Cunningham. Elle est interprète auprès de Christine Gérard (1982-2001), Daniel Dobbels (1983-2009 ), avec lequel elle cofonde la compagnie De L’entre-deux en 2000, Odile Duboc (1991-2011), Nathalie Collantes, appréciant les collaborations longues en prenant le temps d’approfondir les langages.
Diplômée d’Etat, elle donne une place importante à l’enseignement et à la transmission en direction des professionnels et des amateurs (Centre national de la danse, Conservatoire de La Rochelle, Ecole Nationale d’Art de Cergy-Pontoise, Centres Chorégraphiques Nationaux de Belfort et de Tours, CDC Toulouse, Coline, Paris 8, APCC…) À l’invitation du ministère de la culture, elle chorégraphie une variation pour l’Examen d’Aptitude Technique. Elle présente aussi en solo ou avec d’autres danseurs des conférences dansées : Mon sujet et Non-dit (2004-2005) spectacle composé d’extraits de pièces chorégraphiques de Odile Duboc, Nacéra Belaza, Daniel Dobbels et Serge Ricci. Depuis 2006, elle établit une nouvelle collaboration avec l’univers de Serge Ricci. Elle danse dans Je n’ai pas voulu mourir, Des arbres sur la banquise, Au bord de l’oubli et L’aire du temps. En 2008, elle a obtenu une bourse de la DMDTS pour un projet de recherche pédagogique intitulé Tissage et parentèle. De 2009 à 2014 elle a été en résidence longue à Art Danse CDC Bourgogne. Elle a été artiste associée aux Quinconces-L’espal pendant 7 ans. Elle a signé de nombreuses créations chorégraphiques amateurs à L’espal depuis 15 ans. En 2016, elle est interprète dans la création de Tatiana Julien « Initio » Elle fait maintenant parti des « artistes compagnons » des Quinconces L’espal. Avec des danseurs amateurs bourguignons elle crée le groupe « Les Cheminants » En 2019 elle est interprète dans la dernière création de Sylvère Lamotte « L’Echo d’un infini ».
Louis Barreau
Louis Barreau est chorégraphe, danseur et musicien. Formé au conservatoire de la Roche-sur-Yon (musique, danse classique et contemporaine, théâtre), il poursuit ses études au Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance à Londres, où il obtient le prix d’excellence en composition chorégraphique (Simone Michelle Award for Outstanding Choreography Achievement), après s’être spécialisé en différentes techniques contemporaines et classiques.
Dès sa sortie de l’école Laban en 2014, il crée à Nantes la compagnie danse louis barreau. Il entreprend conjointement un Master de recherche en danse à l’Université Paris 8 qu’il finalise en 2016.
Diplômé du premier cycle de formation en Notation du Mouvement Laban au CNSMDP, suivant actuellement le cursus d’écriture musicale du Conservatoire de Nantes, il continue de centrer son travail sur la relation entre la danse et la musique, en s’intéressant particulièrement à la question de la composition et de la structure chorégraphique. Il envisage l’acte chorégraphique comme consistant essentiellement à organiser le mouvement dans l’espace et le temps. Ses créations croisent l’abstraction formelle et mathématique à l’élan musical, vital et dynamique du mouvement.
Selim Ben Safia
Selim Ben Safia s’est formé à la danse hip hop au Sybel Ballet Théâtre et à la danse contemporaine au Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis. A partir de 2010, Selim chorégraphie plusieurs pièces et se focalisera dans sa recherche chorégraphique sur la difficulté de créer, sur le rôle de l’art dans les sociétés arabo- musulmanes, sur les pressions sociales subies par les danseurs et sur l’avenir du métier post-printemps arabe.
Parallèlement, il obtient son master en management culturel et crée sa compagnie de danse contemporaine à Montpellier. Toujours soucieux de permettre aux artistes de diffuser leurs créations, malgré les difficultés vécues en Tunisie, il initie le premier Hors-Lits d’Afrique et du monde arabe: le Hors-Lits Tunis qui deviendra le Hors-Lits Tunisie. A ce jour, 11 éditions ont déjà eu lieu dans 24 gouvernorats différents.
En 2017 Selim crée l’association « Al Badil – l’alternative Culturelle » avec pour objectifs de démocratiser l’accès à l’art et à la culture, promouvoir les artistes émergents et accompagner les managers culturels Tunisiens Convaincu que la culture est un facteur de développement économique et social, il lance également en 2017, à travers « Al Badil », des sessions de formations gratuites au management culturel dont les bénéficiaires sont des jeunes à la recherche d’un emploi. S’ouvrir à l’international et favoriser les échanges multi pays sont au centre des préoccupations de Selim Ben Safia. Il initie en 2019 le programme Archipel en Tunisie en partenariat avec le groupe danse partout au Québec et le Théâtre Francine Vasse à Nantes, programme qui fédère et construit des trajectoires durables entre des structures et des territoires dans un principe d’allers-retours, en réciprocité, en théâtre, danse et écritures.
En 2022, Selim Ben Safia est nommé directeur du festival Les Journées Chorégraphique de Carthage, seul festival étatique dédié à la danse en Tunisie.
Rita Cioffi
Après une carrière de danseuse classique en Italie, Rita s’installe en France. Attirée par la danse contemporaine elle suit surtout les cours de Peter Goss et travaille avec la compagnie de danse baroque Ris et Danceries.
Elle intègre ensuite la compagnie du CCN de Montpellier et danse sous la direction de Dominique Bagouet. Entre 1995 et 2003, elle crée six pièces qui seront présentées au Festval de Montpellier Danse (IN ET OFF), aux Hivernales d’Avignon et au Festival d’Uzés Danse.
À partir de 2005, ses pièces sont présentées à l’étranger en Europe mais aussi au Canada. « Slows » sera sa vingt-et-unième création. Elle collabore avec Claude Bardouil, Alain Buffard, Patrice Carrié, Jean-Philippe Freu, Yuta Ishikawa, Waldemar Krechkovskyy, David Lepolard, Mathilde Monnier, Antoine Schmidt, Maguelone Vidal, Franck Vigroux, Sébastien Lenthéric, Sylvain Groud, Olivia Granville…
Tout au long de sa carrière, Rita enseigne la danse. Pour elle, partager et transmettre s’est imposé très naturellement comme le prolongement de l’acte artistique. Elle est artiste associée au Ballet du Nord CCN & Vous à Roubaix – 2020/2023.
Amala Dianor
Autodidacte au brillant parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre l’école supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers dont il sort diplômé en 2002.
Pendant dix ans, il est interprète et s’inspire de toutes les techniques. En 2012, il crée sa compagnie. Le chorégraphe est très vite identifié dans le monde de la danse pour la singularité de son écriture élégante et organique qui s’inscrit dans une recherche formelle sur le mouvement, à la croisée des styles.
Glissant dʼune grammaire à l’autre avec virtuosité, il dépouille les techniques chorégraphiques de leurs dimensions spectaculaires pour ne conserver que les mouvements bruts. Attiré par la rencontre et le dialogue entre les êtres, il déploie une danse-fusion qui hybride les formes et ouvre une poétique de l’altérité.
Stéphane Imbert
Stéphane Imbert est artiste chorégraphique, sculpteur et co-fondateur de LUCANE avec la danseuse et photographe Aëla Labbé.
Après une formation en danse classique, Stéphane Imbert entre en 1982 au Ballet du Rhin à Mulhouse où il participe activement au groupe de recherche Parallèle.
Il rencontre Odile Duboc en 1990 lors de la formation nationale “danse à l’école”, et collabore avec elle neuf années notamment pour Projet de la matière et trois boléros. Pendant cette période, il anime des ateliers pédagogiques auprès d’amateurs, de professionnels et de scolaires au CCN de Franche- Comté à Belfort. Avec Marcelle Bonjour, il conduit des formations pour les enseignants de la danse en France, en Suède auprès de l’Institut Dans I Skolan et en Italie La Danza Va A Scuola.
Aujourd’hui il partage la parole d’Odile Duboc dans des écoles supérieures (CNDC d’Angers, CDC de Toulouse, Conservatoire de Montpellier…) et au lycée pour l’option danse au BAC.
Interprète pour, entre autres, Georges Appaix, Nathalie Béasse, Laurent Cebe, Compagnie 29×27, Cie Acte 2, Cie Crescendo, François Grippeau, Michel Laubu, Thomas Lebrun, Stéphane Imbert développe sa propre écriture de chorégraphe auteur.
Par ailleurs, animé par le travail de la matière (bois, métal) il assemble et compose des oeuvres pérennes ou éphémères. C’est au sein de LUCANE qu’il poursuit sa recherche plastique et chorégraphique.
Aëla Labbé
Aëla Labbé est artiste chorégraphique, photographe et co-fondatrice de LUCANE avec Stéphane Imbert. Après un cursus en danse contemporaine à l’École Supérieure d’Art d’Amsterdam, l’expression photographique s’impose à Aëla comme un révélateur.
Depuis plusieurs années et en parallèle de son parcours de danseuse en France et à l’étranger elle développe un travail d’auteure photographe. Elle s’intéresse particulièrement aux pratiques argentiques, explorant le moment de la prise de vue très proche selon elle de l’état d’improvisation en danse « cet état d’être dans l’instant, disponible, les sens en éveil».
Dans son approche, matières photographiques et matières chorégraphiques dialoguent et prennent corps. Elle mène des ateliers danse et photographie auprès de publics amateurs et professionnels en milieu scolaire (primaire, collège, lycée option danse, lycée professionnel) ainsi qu’en IME et en EHPAD avec la compagnie Pasarela .
Sensible à la poétique du mouvement, aux états de corps et de présence, elle approfondit sa recherche artistique au sein de la compagnie LUCANE.
Mickaël Phelippeau
Après une formation en arts plastiques (DEA en faculté d’arts-plastiques et DNSEP aux beaux-arts) et en danse (exerce au CCN de Montpellier), Mickaël Phelippeau travaille en tant qu’interprète auprès de nombreux chorégraphes parmi lesquels Mathilde Monnier, Alain Buffard ou Daniel Larrieu, et de 2001 à 2008, au sein du Clubdes5, collectif de danseur·ses-interprètes. Depuis 2003, il axe principalement ses recherches autour de la démarche bi-portrait, prétexte à la rencontre. Il crée ainsi les pièces chorégraphiques bi-portrait Jean-Yves (2008), bi-portrait Yves C. (2009), Round Round Round (2010), Numéro d’objet (2011), Chorus et Sueños (2012), enjoy the silence (2013), Pour Ethan et Set-Up (2014), Llámame Lola et Avec Anastasia (2015), Membre fantôme et Jutyar (2016), Footballeuses, Mit Daudi, 22, Mini Chorus et Soli (2017), Lou et Ben & Luc (2018), Juste Heddy (2019), 22 castors front contre front et De Françoise à Alice (2020), Sans Orphée ni Eurydice (2022).
Il mène en parallèle des projets transversaux tels que des expositions ou les Portraits fantômes qui donnent lieu à une déambulation entre différents logements d’une même ville.
Depuis 2010, Mickaël Phelippeau est directeur artistique des résidences À Domicile à Guissény dans le Finistère Nord en Bretagne.
Il est artiste associé au Quartz – scène nationale de Brest (2011 – 2014), au théâtre de Brétigny – scène conventionnée (2012 – 2016), à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France (2016 – 2018) ; en résidence au Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse de Tremblay-en-France dans le cadre de «Territoire(s) de la danse» (2016) ; artiste complice du Merlan – scène nationale de Marseille (2016 – 2019) ; artiste compagnon au CCN de Caen en Normandie (2016 – 2019) et en résidence à l’Espace 1789, scène conventionnée danse de Saint-Ouen, avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis (2019 – 2020), artiste du grand ensemble aux Quinconces et l’Espal, scène nationale du Mans (2020-2023), artiste associé à la Filature, scène nationale de Mulhouse (2020-2023) ; il est également invité par Format ou la création d’un territoire de danse en Ardèche dans le cadre des Résidences élastiques (2021-2023) et artiste associé à la Halle aux Grains – scène nationale de Blois (2022-2025).
Harold Rhéaume
Force vive du milieu artistique de Québec, Harold Rhéaume a bâti depuis ses débuts au Groupe de la Place Royale en 1989 une œuvre prolifique, accessible et authentique. Cet instinctif, passionné de Fred Astaire propose une danse concrète et expressive d’une grande sensibilité. Une danse d’auteur, théâtrale et esthétique, qui charme tant à travers le Québec qu’au Canada, en France, en Belgique, en Écosse et aux États-Unis.
Diplômé en danse de L’École de danse de Québec, il rejoint les rangs du prestigieux Groupe de la Place Royale à Ottawa où il apprendra son métier de chorégraphe tout en y interprétant le travail de plusieurs chorégraphes de renom. Après cinq années à Ottawa, il migre en 1994 vers Montréal pour y travailler à titre d’interprète et de chorégraphe. Il y dansera pendant sept ans les œuvres de Danièle Desnoyers, Louise Bédard, Hélène Blackburn, Estelle Clareton, Sarah Bild, Daniel Soulières et Isabelle VanGrimde.
Parallèlement à son métier d’interprète, il peaufine son propre langage chorégraphique à travers ses créations personnelles FATRAS, SES PROPRES AILES, HYBRIDE, TROÏKA, PICTURE SHOW 1 et 2, LES DIX COMMANDEMENTS et ÉPITAPHE, qui seront respectivement présentées à Tangente, L’Agora de la danse, Danse Cité et la Place des Arts.
En 2000, il revient vers sa ville natale pour y fonder sa compagnie Le fils d’Adrien danse. En 2003, celle-ci devient la compagnie résidente de La Rotonde, Centre chorégraphique contemporain de Québec. Partenaire de tous les instants, ils développeront ensemble de nombreux projets structurants pour la communauté de la danse à Québec dont celui de la Maison pour la danse qui verra le jour à l’automne 2016.
Depuis 2000, Harold Rhéaume œuvre de façon remarquable et avec un rare dévouement au développement durable de sa discipline et de sa communauté en agissant de façon significative dans de nombreux projets de médiation et de développement de publics, par sa participation active au développement de structures cohérentes pour sa communauté, telle la Maison pour la danse, en défendant les intérêts de sa discipline en tant que président du RQD de 2014 à 2017 ou en travaillant à mutualiser ses ressources avec d’autres acteurs du milieu (L’Artère), il est indéniable qu’il constitue un véritable pilier pour le milieu de la danse au Québec.
Alban Richard
Alban Richard découvre la danse contemporaine en parallèle de ses études littéraires et musicales. Dès la fin des années 1990, il travaille pour différents chorégraphes tels qu’Odile Duboc, Olga de Soto ou Rosalind Crisp…
En 2000, Alban Richard fonde l’ensemble l’Abrupt pour lequel il crée une trentaine de pièces très différentes, toujours en rapport étroit avec une oeuvre musicale dont il questionne l’écriture et la structure formelle. Ainsi, chaque création ouvre une nouvelle recherche, une nouvelle gestuelle, se démarquant de la précédente. La façon dont il élabore ses spectacles, dans une écriture au plateau nourrie d’improvisations contraintes, incite les interprètes à devenir créateurs de leur propre danse. Alban Richard a collaboré avec l’ensemble Alla francesca, Les Talens Lyriques, les Percussions de Strasbourg, l’Ensemble intercontemporain, l’IRCAM et les ensembles Cairn, Instant Donné et Alternance, ainsi que les compositeurs Arnaud Rebotini, Sebastian Rivas, Erwan Keravec, Jérôme Combier, Laurent Perrier, Raphaël Cendo, Robin Leduc, Paul Clift, Wen Liu, Matthew Barnson…
Chorégraphe prolixe, Alban Richard est régulièrement invité par des ballets et des compagnies, tant à l’international (Canada, Lituanie, Norvège) qu’en France, à créer des oeuvres de commande. Depuis 2015 il dirige le centre chorégraphique national de Caen en Normandie, avec un projet fondé à la fois sur une démarche d’auteur et un travail en lien avec le territoire et ses habitants.
Ambra Senatore
Chorégraphe et performeuse italienne originaire de Turin, Ambra Senatore est depuis 2016, directrice du Centre Chorégraphique National de Nantes. Sa danse se trouve à cet endroit ténu entre la construction de l’action, la fiction dans la répétition et la vérité de la présence. Au fondement de toute sa gestuelle se trouve le quotidien « observé à la loupe » qu’elle décale, renverse, jusqu’à ce que le geste se fictionnalise, jusqu’à ce que la danse se théâtralise.
Qu’il s’agisse de solos ou de pièces de groupe, les créations d’Ambra Senatore trouvent leur origine dans la vie quotidienne, dont elle observe les détails à la loupe, avant de les transposer dans un univers surréaliste. Dans ses créations, où chaque geste est pensé et maîtrisé, la chorégraphe glisse ainsi une succession d’indices, dont le sens ne cesse d’évoluer au fur et à mesure du spectacle. Facétieuse et maligne, la danse d’Ambra Senatore est pleine de surprises.
Sortir la danse du cadre scénique, aller prendre l’air, se frotter aux éléments d’un territoire et d’une ville, Ambra Senatore « cherche une danse qui rencontre les gens ». Marchés, musées, médiathèques, parcs et jardins, salles de classe sont pour la chorégraphe de véritables terrains de jeux. Qu’elle joue des mots et des gestes, invente des passerelles avec les spectateurs ou renouvelle le rapport entre la danse et le monde qui nous entoure, la danse d’Ambra Senatore se veut tout terrain, capable d’aller vers les publics et s’immiscer dans les moindres recoins.
Loïc Touzé
Loïc Touzé est danseur, chorégraphe et pédagogue. Il a notamment créé les pièces Morceau, Love, La Chance, Fanfare, Forme Simple, ainsi que le projet Autour de la table avec Anne Kerzehro et le film Dedans ce monde. Il s’investit dans les projets d’autres artistes issus de la musique, du théâtre, du cirque ou des arts visuels et engage avec Mathieu Bouvier une recherche conséquente autour de la notion de figure, donnant lieu au site pourunatlasdesfigures.net.
Loïc Touzé enseigne régulièrement lors de stages ou de formations à destination des professionnels et des amateurs en France et dans le monde. Il a codirigé de 2001 à 2006 les Laboratoires d’Aubervilliers avec Yvane Chapuis et François Piron et dirige depuis 2011 Honolulu, lieu de création, de résidence et de transmission à Nantes.
Ce qui préside à l’ensemble de ses activités tient dans la conviction que le geste dansé est une aventure de transformation et d’émancipation.
Pauline Bigot
Après une formation au Conservatoire de La Rochelle, Pauline entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 2007. En 2011, elle rencontre Philippe Decouflé (Opticon) et Jean-Christophe Boclé (Chopin Materials iles, Céleste/Terrestre, Khoreia, Coltrane Formes).
Entre 2012 et 2019, elle prend part aux processus de créations de Xavier Lot (Opus 13, les entropiques, Médestale), Arthur Perole (Scarlett, Rock’n Chair) et Claire Durand Drouhin (Portrait de groupes avec femmes, Der Mann Im Stock). Plus récemment, elle collabore avec Ambra Senatore (Partita, In Comune, Promenade), Joachim Maudet (Welcome), Capucine Lucas (Les Joues Roses), François Ripoche (FLOW) et Shelly de Vito (Babbling Brooke). Depuis 2020, elle développe sa propre démarche artistique en fondant AmieAmi avec Steven Hervouet (La Reverdie, Puis-je vous servir ?).
Joséphine Boivineau
Joséphine Boivineau (France – 1998) grandit et se construit auprès de parents artistes. Sa curiosité et sa spontanéité la mèneront à découvrir de nombreux univers dansés, en particulier la culture hip-hop. Elle se forme professionnellement (2019-2021) au Cndc d’Angers, dont Noé Soulier prend la succession en 2020. Ces trois années à Angers lui ont permis de rencontrer de nombreux artistes tels Thierry de Mey, Ousmane Sy et Loïc Touzé.
Chanteuse, musicienne et vidéaste, elle s’interroge sur les liens complexes unissant le corps, le son et la musique. Elle décide de fonder la Compagnie Sortie de Secours en 2021, afin de mener à bien ses projets chorégraphiques et de poursuivre ses recherches en faisant interagir la danse, la musique et sa relation à l’espace. En parallèle à ses projets personnels, elle intervient ponctuellement sur la création Peaux de Zoé De Sousa et participe au projet Flash coordonné par la Compagnie Yvann Alexandre (Festival d’Avignon 2022). Elle accompagne Tidiani N’Diaye en tant qu’assistante chorégraphique (2023) sur le projet participatif autour de la pièce Mer Plastique.
Nicholas Bondu-Bellefleur
Artiste de la danse qui conçoit et incarne des situations à la rencontre du chaos du monde et du chaos intérieur. D’une formation en ballet à une prolifération d’états sensoriels et esthétiques distincts, Nicholas Bellefleur est infiniment transformé·e par le contexte ─ grâce aux récentes incarnations des chorégraphies néopunk de LFDT, à la physicalité brutalement poétique de Virginie Brunelle, aux idées et pratiques provocantes de Dave St-Pierre, à la bienveillance et aux œuvres athlétiques et conceptuelles d’Andrea Peña & Artists. Fondateur·rice du laboratoire de performance A SAFE(R) SPACE, directeur·rice associé·e de LFDT, artiste affilié·e à Cas Public sont toutes des postures et relations qui facilitent la poursuite de sa recherche.
Enchanté·e par la spontanéité plurielle et l’émergence d’un ordre parmi le désordre, Nicholas se penche sur l’étude d’enchevêtrements créatifs impliquant des notions de justice spatiale, de résonance, de conflit, de responsabilité, de libération et de soin. Nicholas guide également des corps de tous types, genres et capacités avec des outils chorégraphiques et des technologies d’improvisation inspirés par les logiques somatiques de Wynn Holmes, Jermaine Spivey, William Forsythe, Gioconda Barbuto et Tilman O’Donnell.
Lucile Cartreau
Après une approche de la danse en autodidacte et l’obtention du Diplôme d’État de professeur de danse contemporaine, Lucile Cartreau navigue dans plusieurs univers artistiques, la rue, la scène et la pédagogie et collabore avec des musiciens, des danseurs et des plasticiens. Elle est soit chorégraphe, assistante, metteure en scène ou interprète pour différentes compagnies. Elle crée son premier spectacle avec G. Duron pour la Cie Fil à Retordre, puis collabore avec L’Horlogerie, CIE W3, Cie les Ongles Noirs, le Collectif EDA et La Débordante Cie. C’est en 2011 qu’elle rejoint la compagnie yvann alexandre en tant qu’interprète pour la reprise de la pièce Globule, puis les créations de CLOUD, BLEU., Les Fragments Mobiles, Circulations et Se méfier des eaux qui dorment et agit également sur de nombreux projets de transmission.
Camille Cau
Après un double parcours de formation en danse et aux Beaux Arts, Camille part étudier à New York grâce à une bourse du ministère de la Culture. A son retour, elle intègre le CCN de Grenoble durant 6 ans, compagnie Émile Dubois. Depuis 2011, elle est interprète et assistante d’Alban Richard, au CCN de Caen en Normandie. Entre-temps, elle collabore avec d’autres artistes tels que Doria Belanger, Mélanie Perrier, Clédat et Petitpierre, Rosalind Crisp, Virginie Mirbeau, David Drouart , Sunmi Kim, Sylvain Dufour… Elle a aussi été amenée à chorégraphier de la danse à l’image, pour les clips de Neïmo et Hugo Jardin. Camille mène en parallèle un travail engagé d’écriture du réel, au sein de sa structure Pourquoi, le chat ?. Elle a créé quatre pièces pour plateau et lieux non dédiés. Elle vient d’entamer un cycle de recherche autour de la notion de terre, après une pièce amateur pour huit paysans.nes, elle s’intéresse actuellement au milieu forestier.
Kévin Ferré
Kévin Ferré navigue entre deux mondes : la danse et le design. Professionnel dans les deux domaines, il développe un style distinctif en danse, misant sur la fluidité du mouvement. Une gestuelle précise et minutieuse qui s’inspire de la nature, de ses formes organiques et de ses détails. Parallèlement à son rôle d’interprète ou de performeur dans différentes compagnies, il travaille actuellement sur sa première performance chorégraphique, « Réson(n)ances ». Ce projet multidisciplinaire, pensé en collaboration avec d’autres artistes, illustre son désir de fusionner son, image et mouvement dans un espace de dialogue artistique. Dans son parcours, il cherche non seulement à évoluer dans chaque discipline, mais également à créer des ponts entre elles.
Max Fossati
Max Fossati est chorégraphe et interprète. Lauréat en 2018 de la Fondation Royaumont, il développe le projet PLAIN en collaboration avec la musicienne Olivia Scemama et travaille actuellement sur son premier solo, Inaccessible vallée. Son parcours de danseur est jalonné de collaborations avec de nombreux.ses artistes tels que Alban Richard, Rosalind Crisp, Clédat & Petitpierre, Olga de Soto, Doria Belanger, Christine Gaigg, Olivia Granville, Odile Duboc… Il est également assistant chorégraphique auprès d’Alban Richard, Camille Cau, Wendy Cornu et Romain Bertet.
Lucie Garault
Après s’être formée à Nantes en danse au CFRD, elle intègre le conservatoire de La Rochelle où elle travaille entre autres avec Cyril Viallon et Marion Ballester. Elle poursuit ensuite sa formation au Cefedem de Nantes où elle obtient son DE en danse contemporaine. En parallèle, elle participe à différents projets de création notamment avec le chorégraphe David Rolland. C’est en 2016 qu’elle commence sa collaboration avec la compagnie yvann alexandre pour la création BLEU. et poursuit le travail de création avec la compagnie pour les pièces Les Fragments Mobiles, Circulations et Supervision. Elle agit également sur de nombreux projets de transmission.
Alexis Hedouin
Après une formation en danse contemporaine au Conservatoire à rayonnement régional de Rennes, Alexis Hedouin participe en 2011 à la recréation Jours étranges de Dominique Bagouet, par Catherine Legrand et Anne-Karine Lescop, avec laquelle il tourne en France pendant 4 ans. En parallèle il poursuit sa formation professionnelle à l’école du Ballet du Nord à Roubaix où il obtient son diplôme après deux années. En 2014, il intègre la compagnie Hej Hej Tak pour laquelle il est interprète dans diverses pièces. C’est de ce collectif d’artistes, qu’Alexis Hedouin développe sa propre recherche chorégraphique. En 2016, Alexis est également interprète dans la création de Emmanuel Gat, Le Rouge et le Noir, créé dans le cadre du festival Montpellier Danse. Depuis 2017, il est danseur dans la pièce 10 000 Gestes de Boris Charmatz et devient remplaçant pour Danse de nuit. Au même moment, il s’intéresse à d’autres domaines et voit émerger des projets en relation avec la danse : la mode, les clips musicaux ou encore la photographie tel que dernièrement, le clip du chanteur Julien Bensé- l’odyssée et le clip de l’artiste Nvnn, l’anniversaire des 70 ans de Longchamp, ou encore le Fashion week show lors de la fashion week de Londres et Paris pour la créatrice Youjia Jin et le créateur Xu Zhi. En 2019, il intègre la pièce Adolescent de Sylvain Groud. En 2020, il intègre la compagnie yvann alexandre pour la pièce Se méfier des eaux qui dorment.
Sofian Jouini
Sofian Jouini est chorégraphe, danseur, comédien, directeur artistique de la 37e Chambre. Formé à la danse hip hop, il est l’auteur de plusieurs pièces qu’il créé seul, en collectif ou à deux. Son dernier spectacle Natures (2019) est né en réaction à l’aliénation croissante de la mobilité des individus dans leur vie quotidienne, la sédentarisation et la rationalisation extrême des modes de vie. Jedeya, sa nouvelle pièce créée à Waterproof en 2022, nous entraîne dans un voyage dans le temps où des récits de vie mis en mouvement invitent à une réflexion sur notre héritage culturel à travers les générations et les genres. Il est artiste accompagné du CCN de Rennes et de Bretagne depuis 2019.
Feteh Khiari
Né en 1990, Feteh Khiari est un jeune artiste, danseur, interprète et scénographe. Il débute dans l’univers de la danse grâce à la scène hip hop et l’art de la rue. En 2008 il intègre le Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine (CMDC) en parallèle avec ses études en scénographie. En 2009 il est admis à la compagnie Sybel Ballet Théâtre comme danseur. Son intégrité et sa persévérance lui ont permis d’effectuer plusieurs stages dirigés par des chorégraphes tunisiens et étrangers. Depuis, il accumule les expériences comme danseur interprète avec plusieurs compagnie Sybel Ballet théâtre (Tunis), Cie Oumaima Manaii (Tunis), La Compagnie de Soi Radhouan EL Meddeb (France), Chantiers Publics Hamdi Dridi (France), Cie Yvann Alexandre (France), Kabinet k Joke et Kwent(belgique), Cie A7LA5 Radhoane Mriziga(Belgique), Al Badil Selim Ben Safia (Tunis). Il participe au projet Dancing Around The World avec la Compagnie NY2 Dance, Direction Nejla yatkin. Travaille autant que formateur en danse dans le programme Fabrica Danse de l’association Ness el Fen en Tunisie.
Louis Nam Le Van Ho
Louis Nam Le Van Ho (1995, France) est diplômé du Conservatoire national de Paris et de l’école P.a.r.t.s. à Bruxelles. En 2017, il co-crée avec Alain Franco et Anne Teresa de Keersmaeker la pièce Zeitigung pour la compagnie Rosas. Il est ensuite interprète pour Maud Le Pladec (27 Perspectives et DJ Battle), Maria Eugenia Lopez (Nothingness) et prochainement Shantala Pèpe (Rafales, titre temporaire). Parallèlement à son activité d’interprète, il mène une recherche aux côtés d’Andrea Semo et Noé Pellencin au croisement de la danse et de la pédagogie. Il rejoint la compagnie yvann alexandre en 2020 pour le projet Se méfier des eaux qui dorment.
Evan Loison
Evan Loison (2000, France) est un jeune artiste chorégraphique diplômé du Centre National de Danse Contemporaine (CNDC) d’Angers.
Au cours de sa formation, il a eu l’opportunité de rencontrer de nombreuses personnalités telles que Ashley Chen, Christophe Garcia ou encore Noé Soulier avec lesquels il continue, aujourd’hui, de cultiver son univers artistique et technique. Evan Loison rejoint la compagnie yvann alexandre en 2021 pour la création d’Infinité.
Mathilde Maire
Mathilde Maire est diplômée du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, école au sein de laquelle elle se confronte à des convictions artistiques plurielles auprès de chorégraphes comme Noé Soulier, Hervé Robbe et Cyril Baldy.
Elle commence son activité d’interprète au sein de la compagnie Wa.taa où elle entame une création jeune public avec la chorégraphe Omaris Marinas. Mathilde est également engagée dans la nouvelle création Rapides de Bruno Benne (compagnie eaux Champs). Elle rencontre Yvann Alexandre dans le cadre du Laboratoire D.AN.CE en septembre 2021 et rejoint le projet Circulations en mars 2022, et l’équipe de FLASH! – Le Laboratoire D.AN.CE en juin 2022.
Fabien Piché
Fabien grandit dans le Bas-Saint-Laurent et complète sa formation à l’École de danse de Québec en 2010. Depuis, il agit principalement comme interprète et collaborateur à la création lors de projets divers avec Alan Lake, Harold Rhéaume, Karine Ledoyen, Théâtre rude ingénierie, Lina Cruz, Jacynthe Carrier, Jacques Poulin-Denis, Paul-André Fortier, Parts+Labour_danse.
Il explore l’acte performatif transdisciplinaire dans des projets polymorphes qui questionnent l’intimité et le lien à l’autre. (Les hiérarchies horizontales, La pudeur des urinoirs). Son parcours créatif est ponctué par le bricolage, les réflexions cosmiques, les rêves et les dialogues collectifs. Il collabore également comme chorégraphe au théâtre avec Eliot Laprise (Je veux participer au chaos) et Olivier Arteau (Pisser debout sans lever sa jupe, L’éveil du printemps).
À l’automne 2022, il part 5 semaines se former en Flying Low et Passing Through auprès de David Zambrano, au Tictac Art Centre à Bruxelles. Depuis 2020, il enseigne ponctuellement comme professeur invité au sein de l’École de danse de Québec.
Carol Prieur
Née à Paris, Carol Prieur a grandi en Irlande. Arrivée au Canada à l’âge de onze ans, elle étudie la danse à Arts Umbrella Youth Dance Company (1985 à 1988), à l’université Simon Fraser (1988-1989) puis au Winnipeg Contemporary Dancers (1989 à 1992) où elle amorce sa carrière professionnelle.
Depuis 1995, Carol est au sein de la Compagnie Marie Chouinard à titre de danseuse, professeur, et répétitrice. En 2003, Carol a reçu un prix d’interprétation au Moving Pictures Festival of Dance on Film and Video de Toronto pour Cantique no 1, interprète de l’année en 2010 par le prestigieux magazine allemand TANZ et en 2014 Carol a gagné le prix RQD pour la meilleure interprète au Prix de la danse de Montréal. À ce jour, Carol, continue à s’immerser dans divers projets indépendants avec les artistes et créateurs du milieu artistique canadienne et internationale ainsi de continuer à être interprète au sein de la Compagnie Marie Chouinard.
Salsabil Souissi
Salsabil Souissi commence à danser à l’âge de 16 ans et apprend le hip-hop avec des danseurs professionnels. En 2018, elle auditionne auprès de l’association Art Rue, fabrique d’espaces artistiques au coeur de la médina de Tunis. Elle participe au projet « In Between » avec Ben Faury, dans lequel sont organisés de longues séances d’improvisation et d’échange aboutissant à une création musicale originale, mêlant musique électronique et traditionnelle.
De 2018 à 2021, Salsabil Souissi fait partie du Nouveau Ballet de Danse du Théâtre de l’Opéra de Tunis. Elle y suit les cours de danse de Bastien Gash, Pascal Beugre Tellier, Cyril Baldy, Mohmed Toukabri ou encore Donia Sebika. Elle participe à la création artistique contemporaine de Imed Jemaa « JIL », inspirée de l’univers folklorique tunisien. Elle intègre en 2022 la masterclass SEAD de Salzburg avec Paul Blackman, et participe à une résidence artistique de la Compagnie VOLCÀ à Tunis.
Cybille Soulier
Cybille Soulier se forme au conservatoire d’Angers puis suit le cursus d’artiste interprète à Coline. Elle aime découvrir un univers, une sensibilité, un groupe pour ,au fil du temps tisser un lien, avoir un esprit d’équipe, ressentir les mêmes émotions, comme une forme d’appartenance à une famille.
Elle est curieuse d’explorer des recherches corporelles parfois éloignées de son univers , et également impliquant ou déroutant parfois le spectateur.
Elle danse dans les théâtres, en rue, en aérien, mais aussi dans les écoles, les EHPAD ou encore chez l’habitant. Elle collabore avec la Cie Retouramont, Sylvain Groud, le collectif Sauf Le Dimanche, Nadine Beaulieu, Frichti Concept, Lève Un Peu Les Bras, et la Cie Arcane.
Marie Viennot
Marie Viennot se forme dès son plus jeune âge à la danse et à la musique. Après l’obtention de son diplôme en 2013 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, elle travaille avec différents chorégraphes en France tels Nicolas Hubert / Cie Epiderme, Yan Raballand / Compagnie Contrepoint, Yvann Alexandre, Louis Barreau, en Allemagne avec Rafaele Giovanola et Rainald Endrass / Cie Cocoon Dance, en Suisse avec Corinne Rochet et Nicholas Pettit / Cie Utilité Publique, en Belgique avec David Hernandez. De plus, elle tisse des liens avec l’univers des arts plastiques en performant dans les œuvres de Christian Bakalov, Gareth Moore et Pier Paolo Calzolari. Elle entre dans la compagnie yvann alexandre avec BLEU. en 2017 et poursuivra le travail de création pour les pièces : Origami – Eclats Performatifs, Origami Miniatures et Se méfier des eaux qui dorment.
Lisa Vilret
Lisa Vilret s’est formée au Junior Ballet d’Aquitaine à Bordeaux et à Coline à Istres. Durant sa formation Lisa interprète les créations de Mathilde Monnier, Les Ballets C de la B, Emanuel Gat, Georges Appaix entre autres. Elle travaille comme interprète et assistante pour Michel Kelemenis, Balkis Moutashar, Yasmine Hugonnet, Edmond Russo et Shlomi Tuizer, Willi Dorner, Romeo Castellucci et Cindy Van Acker, Lucie Eidenbenz, Caroline Grosjean, Audrey Bodiguel et Julien Andujar…. Lisa évolue également dans le champ de la performance à la confluence des arts vivants et des arts visuels. Ainsi elle collabore pour différentes artistes-visuelles et chorégraphiques comme Alexandra Pirici ou encore Veronika Spierenburg et performe dans les festivals et musées Art Basel, Guggenheim Museum Bilbao, Kunsthaus Zurich…
Lisa est membre actif du groupe de performance Rhodia au sein de la scène culturelle suisse depuis 2012. En 2014, Lisa intègre la formation Royaumont dirigée par Hervé Robbe et suit la formation du Diplôme Universitaire Art, Danse et Performance à l’Université de Franche-Comté. En 2019 elle prend part à la formation d’éducatrice somatique par le mouvement – BMC Body Mind Centering et obtient l’année suivante le diplôme d’état de professeure en danse contemporaine au Centre National de la Danse à Pantin. Lisa participe à de nombreux projets pédagogiques en collaboration avec d’autres personnalités du monde de l’art comme l’artiste sonore Diane Blondeau ou la vidéaste Doria Belanger.